L’exploitation de la famille Ouang-Ming-Tse comprend 29 meous ou 1 hectare 94 ares environ, qui lui appartiennent entièrement. Il meous sont dans la vallée et 18 sur la colline[1]. Les premiers, tous irrigables, valent 400 francs le meou. Des seconds, 5 seulement non irrigables, mais arrosables à la main, sont plantés en thé, et leurs prix varient avec l’âge de la plantation. Le thé n’est, en effet, en plein rapport qu’à la quatrième année ; les deux premières ne comptent pas, et on le remplace généralement à la huitième. Il en est peu que l’on conserve jusqu’à la dixième. Cela dépend du sol. De ces 13 meous de thé, deux valent 210 francs l’un ; trois, 360 francs ; trois, 390 francs ; trois, 420 francs, et les deux derniers, 480 francs, soit 4,890 francs pour la terre plantée en arbres à thé, et pour les 29 meous, 10,790 francs.
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- ↑ Cette proportion entre les terres de vallée et les terres de collines s’écarte de la proportion ordinaire dans les fermes de la région où est situé Ouang-Mo-Khi. Ouang-Mo-Khi et le Fo-Kien sont des pays de montagnes et les terres de vallées n’y occupent qu’une surface relativement restreinte ; mais la plupart des autres provinces de la région sont des pays de plaines ou de larges vallées. Peut-être est-il bon d’ajouter que dans toute cette région les terres ont une valeur moyenne de 6,000 à 6,500 francs l'hectare pour les premières qualités, rendant de 3,500 à 4,500 kilog. de riz ; de 4 à 5,000 francs pour les secondes, rendant de 1,800 à 2,500 kilog. A Ouang-Mo-Khi la presque totalité des terres, même sur la colline, appartient aux deux premières qualités.