Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/383

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l’orbe et les rayons de Hèlios ! Mais j’irai, et j’annoncerai ta venue ; car, tous ne sont point tellement bienveillants pour leurs maîtres, qu’ils s’approchent volontiers d’eux dans le malheur. Mais toi, tu es un vieil ami pour mes maîtres.




1er DEMI-CHŒUR.
Strophe I.

Ô Zeus ! Quelle issue à ces maux ? Quel remède à la calamité qui accable nos maîtres ?

2e DEMI-CHŒUR.

Quelqu’un sort-il ? Couperai-je ma chevelure, et revêtirai-je les noirs vêtements ?

1er DEMI-CHŒUR.

Certes, la chose est manifeste, amis ! Cependant, supplions les Dieux ! la puissance des Dieux est très grande.

2e DEMI-CHŒUR.

Ô Roi Paian ! trouve quelque remède aux maux d’Admètos ! secours-le, secours-le ! En effet, déjà tu l’as secouru. Et, maintenant, sois celui qui délivre de la mort, repousse le tueur Aidès !

1er DEMI-CHŒUR.
Antistrophe I.

Ah ! ah ! hélas ! Ô fils de Phérès, combien tu souffres, privé de ta femme !