Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/443

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ANDKOMAKHÈ.

C’est Héléna, ta mère, qui l’a tué, et non moi.

HERMIONÈ.

M’outrageras-tu donc outre mesure ?

ANDKOMAKHÈ.

Voici que je me tais et ferme ma bouche.

HERMIONÈ.

Parle sur la chose pour laquelle je suis venue.

ANDKOMAKHÈ.

Je dis que tu n’es pas sage comme il convient que tu le sois.

HERMIONÈ.

Ne quitteras-tu pas le temple sacré de la Déesse de la mer ?

ANDKOMAKHÈ.

Certes, si je meurs ; sinon, je ne le quitterai jamais.

HERMIONÈ.

Cela est résolu, et je n’attendrai pas que mon mari revienne.

ANDKOMAKHÈ.

Et moi, avant son retour, je ne me livrerai pas à toi.

HERMIONÈ.

J’emploierai le feu, sans tenir compte de toi.