Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/444

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ANDKOMAKHÈ.

Allume-le donc ! Les Dieux le sauront.

HERMIONÈ.

Je ferai à ton corps de brûlantes plaies.

ANDKOMAKHÈ.

Égorge-moi, souille de sang l’autel de la Déesse ; elle me vengera de toi.

HERMIONÈ.

Ô troupeau Barbare ! ô dure obstination ! Tu veux donc la mort ? Mais moi je vais te chasser promptement de ton asile. J’ai contre toi un attrait certain. Mais je cacherai ce que je veux dire ; la chose elle-même se révèlera promptement. Reste ferme. Quand même du plomb fondu te scellerait là de toutes parts, je t’arracherai d’ici avant que le fils d’Akhilleus, en qui tu te fies, soit revenu.

ANDKOMAKHÈ.

Je me fie en lui. Ceci est étrange : Quelqu’un des Dieux a donné aux mortels des remèdes contre les serpents féroces ; mais, contre ce qui est pire que la vipère et le feu, contre une femme méchante, nul n’a trouvé de remède, tant nous sommes une calamité pour les hommes !




LE CHŒUR.
Strophe I.

Certes, il causa de grandes calamités, le fils de Maia et