nos et de Thanatos, tous ces monstres que nourrit la terre ! Non, en effet, jamais je ne dirai que Zeus t’a engendrée, ô ruine des Barbares et des Hellènes ! Que tu périsses, puisque, par tes yeux très beaux, tu as honteusement dévasté les illustres plaines des Phryges ! Allez ! emportez-le, précipitez-le, s’il vous plaît ainsi ! Mangez sa chair, puisque nous périssons par les Dieux, et que je ne puis écarter la mort loin de mon fils ! Cachez mon corps misérable, et jetez-le dans une nef, car je pars pour ces belles noces, après avoir perdu mon fils !
Malheureuse Troia, que de milliers d’hommes tu as perdus à cause d’une seule femme et de noces odieuses !
Va, enfant, arraché au tendre embrassement d’une malheureuse mère, monte au sommet des tours paternelles, là où la sentence des Akhaiens a décidé que ta rendrais l’âme ! Prenez-le. Il faut, pour être le héraut de tels ordres, être inexorable et sans honte, plus que je ne le suis.
Ô enfant, ô fils de mon malheureux fils, ta vie nous est injustement arrachée à ta mère et à moi ! Que ferai-je pour toi, malheureuse ? Je te donne ces plaies et ces