Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/600

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ORESTÈS.

Certes, je lui serai un amer convive, si un Dieu le veut !

LE VIEILLARD.

Pour le reste, agis selon ce qui arrivera.

ORESTÈS.

Tu as bien dit. Et ma mère, où est-elle ?

LE VIEILLARD.

Dans Argos. Mais elle viendra avant peu au festin.

ORESTÈS.

Et pourquoi ma mère n’est-elle pas venue avec son mari ?

LE VIEILLARD.

Craignant le blâme du peuple, elle est restée dans la demeure.

ORESTÈS.

Je comprends. Elle sait qu’elle est suspecte à la Cité.

LE VIEILLARD.

Oui ! Cette femme impie est en proie à la haine de tous.

ORESTÈS.

Comment donc les tuerai-je, elle et lui ?