Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/645

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SEILÈNOS.

Celui que j’ai élevé autrefois dans mes bras ?

ODYSSEUS.

Le fils de Bakkhos, afin que tu le saches clairement.

SEILÈNOS.

Ce vin est-il dans la nef, ou le portes-tu avec toi ?

ODYSSEUS.

Cette outre, comme tu vois, le contient, vieillard.

SEILÈNOS.

Ceci n’emplirait pas même ma bouche.

ODYSSEUS.

J’en ai deux fois autant qu’il en peut couler de cette outre.

SEILÈNOS.

Tu parles-là d’une belle source, et qui m’est très agréable.

ODYSSEUS.

Veux-tu que je te donne d’abord de ce vin à goûter ?

SEILÈNOS.

Ceci est juste. La dégustation amène l’achat.

ODYSSEUS.

J’apporte aussi une coupe avec l’outre.