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C’est ainsi qu’à Troie le fer imprimait la terreur à tous les Phrygiens.
Le Phrygien
Écarte cette épée, car de près elle lance de terribles éclairs de mort.
Oreste
Crains-tu d’être pétrifié, comme si tu voyais la Gorgone ?
Le Phrygien
Je crains plutôt de mourir ; je ne connais pas la tête de la Gorgone.
Oreste
Tu es esclave, et tu crains la mort qui te délivrera de tes maux ?
Le Phrygien
Tout homme, fût-il esclave, aime à voir la lumière du jour.
Oreste
Tu as raison ; ton bon sens te sauve. Mais rentre dans le palais.
Le Phrygien
Tu ne me feras donc pas mourir ?
Oreste
Je te fais grâce.
Le Phrygien
Tu viens de dire une noble parole !
Oreste
Mais je pourrai changer d’avis.
Le Phrygien
Cette parole n’est plus si noble.
Il rentre
Oreste