ses ennemis, lorsqu’on peut les tuer, et délivrer sa maison de toute crainte.
Cher époux, cher époux, que n’ai-je ton bras et ta lance pour me défendre, fils de Priam !
Infortuné ! quels chants magiques trouverai-je pour me garantir de la mort ?
Jette-toi aux pieds de ton maître, mon fils, et adresse-lui tes supplications.
Ô ami, ami, ne me livre pas à la mort !
Malheureuse ! je fonds en larmes ; mes yeux se mouillent sans relâche, comme la source qui, dans l’ombre, s’échappe d’un rocher.
Hélas ! quel remède trouver à mes maux ?
Pourquoi tombes-tu à mes pieds en suppliant, comme devant un rocher battu par les flots de la mer ? Je suis le protecteur naturel de ma famille : mais je n’ai aucune affection pour toi ; car j’ai employé une grande partie de ma vie à m’emparer de Troie et de ta mère. Puisque tu as le bonheur d’être son fils, tu descendras avec elle chez Pluton.
Mais je vois Pélée qui s’approche ; il hâte vers nous ses pas appesantis par l’âge.
Répondez-moi, femmes, et toi qui présides à cette