Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/127

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est poussée à (ce qui lui est) utile, et se préserve de (ce qui est) nuisible.

Pour les brutes, il est des aptitudes par lesquelles leur espèce doit être préparée à certaines choses ; comme (l’espèce) du cheval par son sabot (est propre) à courir, celle du bœuf en hiver à se reposer dans l’étable, et à l’approche du printemps à se tourner du côté de la porte ; celle de l’hirondelle avant l’automne (est disposée) à aller dans les lieux chauds en quartier d’hiver. (L’espèce) de la grue (est propre) à pressentir les froids considérables et à s’en aller de bonne heure dans les lieux chauds. (L’espèce) de la cigogne (a l’instinct) de bonne heure de circuler en bande. (L’espèce) des pigeons (est disposée) à voler par troupe compacte. (L’espèce) des corbeaux, à aller promptement des pays froids dans les pays chauds. (L’espèce) des vautours est propre à épier de loin la charogne.

Et (ainsi) de toutes les autres brutes et des oiseaux ; comme (l’espèce) des fourmis (est propre) à emmagasiner sa nourriture, et à couper le grain en deux, pour qu’il ne germe pas, et dans les temps chauds à tirer ces grenailles du trou et à les faire sécher. (L’espèce) des abeilles (est propre) à boucher la porte des ruches avec de la cire avant le froid. (L’espèce) de l’ours (est propre) à entrer dans sa tanière avant l’hiver. (L’espèce) du daim (est propre) à venir de bonne heure des montagnes dans la plaine. (L’espèce) des cerfs (est propre) à savoir précisément le temps de l’accouplement. (L’espèce)