Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/153

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stances) naturelles, comme les semences qui tombent dans les femelles des hommes, et des brutes. Celles des hommes sont bien plus honorables. Dans (l’homme) il y a vitalité naturelle, selon le corps, et vitalité raisonnable et merveilleuse, selon le souffle (ou âme) ; car le corps se compose des quatre matières, et l’âme (n’émane) pas de ces quatre matières agrégées, mais d’une nature simple et subtile. (L’âme) des autres brutes n’est pas semblable, mais (elle émane) d’une nature naturelle et instinctive. (L’âme) des semences (n’est) pas encore pareille, mais (elle procède) d’influences naturelles et inanimées.

7. De même aussi dans les (corps) lumineux l’animation n’est pas raisonnable, mais mouvements naturels et influencés. D’où quelques-uns leur ont supposé des anges propulseurs. Mais nous, nous marcherons sur la trace des livres saints, qui disent des pluies, que * Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir à torrent sur la terre. Et non pas, comme quelques-uns l’ont ridiculement débité, que Satan avait la puissance de remuer, et de changer les airs, selon ce que l’Apôtre dit que : * Selon le prince de la puissance de cet air ; il l’appelle prince de cet air, à cause de sa chute du ciel, et de sa divagation dans les airs. Et de là, est évident ce que dit (l’Apôtre), * prince de cet air ténébreux, pour montrer que de la lumière (Satan) a été précipité dans les ténèbres, et qu’il ne change pas l’air tantôt en pluie, tantôt en neige, tantôt en grêle.