Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/168

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viendraient les êtres dont (l’homme) devint le prince, il ne conçût des idées coupables (comme) si c’étaient ses créatures. Mais quand, d’abord, il les verra faites, il prendra en l’esprit (cette idée) que, il est une puissance qui les a faites, et les (lui) a données, (et mises) sous sa main, et que l’homme ne pense pas à se faire à lui-même honneur de cette glorification, mais (qu’il l’offre) à son Seigneur-créateur qui gratuitement lui a donné tout cela.

De même la venue de son Fils, (Dieu l’a) préparée dans le temps où il savait qu’elle devait être utile. Et si un médecin, selon les différentes maladies, présente différents remèdes à ses malades, de sorte que (le remède) qui conviendra au commencement du mal, on l’administre au commencement, et (que le remède qui conviendra) à la période médiale, (on l’administre) au milieu (de la maladie), et que le remède (qui conviendra) à la vieille période de la maladie, (on l’administre) aussitôt après ; combien plus encore le souverain auteur, par qui sont ménagés tous les moyens d’invention, fait-il en temps opportun ce qu’il fait ; non par (l’effet) d’une première et deuxième et dernière pensée, mais en même temps, selon sa volonté, il accomplit l’œuvre de ses produits, et non pas par suite naît sa volonté ; mais, comme par prescience il sait tout, tandis qu’une chose n’est pas encore, (il sait) comment il doit la faire, et dans quel temps, et pour quels besoins ; il ne fait rien confusément qu’il regrette ensuite, et (lui fasse) détruire ses propres créations.