Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

eux de lignées ; mais ils disent, les sirènes ont progéniture, et meurent.

D’abord, voyons cela : s’il y a quelques créatures raisonnables autres que les anges, les démons et les hommes, et puis venons à l’examen de cette (question) des démons. Y en a-t-il une partie corporelle et une partie incorporelle ; car il n’est aucune créature raisonnable en dehors de ces trois espèces, savoir : des anges, des démons et des hommes ; d’après les divines Écritures, et d’après la nature même des créatures, cela est évident. Mais, quoique soient mentionnés dans l’Écriture quelques noms d’onocentaures, ou de sirènes, ou de monstres, (c’est) d’après l’opinion de l’imagination des hommes et non d’après la nature, que ces noms se produisent ; car c’est le propre des démons de revêtir différentes formes, et les hommes, selon ces formes, imposent des noms. Comme quand les villes et les villages seront détruits, et les démons y habiteront, et ils apparaîtront sous différents déguisements ; et les hommes, d’après leurs déguisements, leur imposant des noms, appelleront l’un (de ces démons) un centaure, un autre monstre, puis un autre sirène ; de même aussi l’Écriture, d’après l’opinion des hommes, pour signifier l’intensité de la ruine du monde, dit que les * onocentaures habitent dans ces ruines, (animaux) que la langue grecque appelle onocentaures (c’est-à-dire âne-taureau).

Or, qu’ils montrent donc qu’il se trouve des ânes-taureaux à Babylone. Il est donc évident que