il avait enjoint à Ormizt de faire des sacrifices pour lui ? Est-ce que celui de qui il sollicitait un fils, en lui donnant ce fils, en prendrait sa part ? Si cela était dans son esprit, les baguettes ne pouvaient pas l’aider ; et, en lui donnant ces baguettes, (Zérouan) ne dit point à Ormizt : Tu me feras des sacrifices, pour montrer qu’il était quelqu’un à qui lui, (Zérouan), pour son fils faisait des sacrifices, et (Zérouan) ordonna à son fils (Ormizt) de faire à cet être des sacrifices pour lui.
S’il était quelqu’un au-dessus de lui (Zérouan) et de son fils, (quelqu’un) à qui ils faisaient des sacrifices, il fallait croire ce quelqu’un cause de (Zérouan et d’Ormizt), et créateur de tous, et non pas (croire) Zérouan cause d’Ormizt et d’Arhmèn, et ceux-ci créateurs des maux et des biens ; (plutôt) que de donner à Zérouan un fils créateur, celui qui était au-dessus de Zérouan ne pouvait-il pas, par lui-même, faire les cieux et la terre et tout ce qui s’y trouve, comme il a été dit précédemment, et montrer (ainsi) sa puissance et sa bienfaisance ? ou, si de son fils Arhmèn Zérouan avait quelque soupçon, et à cause de cela donnait les baguettes à Ormizt, afin que, par (la vertu de) ces baguettes, en faisant des sacrifices à un être supérieur, il fût sans inquiétude ; donc il fallait qu’il y eût quelqu’un là à qui il fit des sacrifices, et, s’il était quelqu’un là à qui il y avait obligation de faire des sacrifices, donc Zérouan n’était pas éternel, mais produit par quelqu’un, et il fallait s’enquérir de qui il provenait, et