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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/219

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du gamin de Paris, quoiqu’il eût déjà mené fort loin de sérieuses études. Il lisait par en bas le livre de nos civilisations. Bien des gens pensent que c’est là le vrai livre, — peut-être le seul livre.

Et aussi que c’est le vrai sens à choisir pour en déchiffrer les lignes, si on veut apprendre à connaître les hommes, c’est-à-dire à les gouverner. Clampin, dit Pistolet, quoiqu’on lui refusât une place de douze cents francs, avait vaguement l’idée de s’éveiller un jour ministre.

Ne souriez pas : les paris restent ouverts.

C’était un beau petit homme aux cheveux frisés, au front rayonnant comme celui de saint Jean-Baptiste. On voyait bien qu’il porterait l’habit supérieurement quand il voudrait : l’habit qui gêne tant de riches et nobles entournures !

— Voilà donc ce qui est bien convenu, dit-il à Mlle Lirette, qui l’écoutait comme un oracle. Vous savez désormais tout ce que vous avez à savoir. Soyez chez le docteur Abel à huit heures, et reposez-vous sur moi pour le reste.

— Et la onzième pierre ? demanda Lirette.

Pistolet se leva et ses épaules remuèrent.

— Ces choses-là, dit-il, on n’en cause pas tout