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QUATRIÈME PARTIE.

dans la caverne. Brazer leur imposa silence et fit recharger les armes.

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Vers cette même heure, le vieux Mac-Diarmid s’éveillait de son long sommeil. Gardant cette apathie intellectuelle que laisse après soi l’opium, il se leva sans donner un regard aux choses qui l’entouraient, et comme si rien ne se fût passé depuis le jour où il s’était éveillé en ce lieu pour la dernière fois.

Mais au moment où il mettait le pied hors du lit, son œil rencontra un objet qui gisait à terre, et il recula comme s’il eût été sur le point de marcher sur un serpent. Sa prunelle se distendait, fixe et comme fascinée. L’objet qu’il examinait avec tant d’émotion était un carré de toile bise, aux coins duquel s’attachaient deux rubans de fil. C’était le masque du pauvre Dan, que ses frères avaient oublié de détruire.

Le vieillard se baissa lentement et le saisit d’un geste convulsif. Puis il regarda tout autour de lui avec épouvante et le cacha vivement dans son sein.

Peggy avait préparé, comme d’habitude, le repas de famille : Mills vint s’asseoir à sa place accoutumée.