— Qui sont ceux-là ? demanda Jonas.
— Des gens qui vont te suivre si j’accepte tes services.
Le bossu salua cérémonieusement.
— Serviteur ! serviteur ! dit-il ; alors, refusez mes services…
— Mes bons messieurs, ajouta-t-il en s’adressant aux deux braves ; ne prenez pas la peine de déménager vos bric-à-brac… nous ne nous en irons point de compagnie.
— Cependant… fit Gonzague d’un air de menace.
— Il n’y a point de cependant ! Diable ! vous connaissez le personnage aussi bien que moi… Il est brusque… excessivement brusque… on pourrait même dire brutal !… s’il voyait derrière moi ces tournures de gibier de potence…
— Pécaïré ! fit Cocardasse indigné.
— Peut-on manquer ainsi de politesse ! ajouta frère Passepoil.
— Je prétends agir seul ou ne pas agir du tout ! acheva Ésope II d’un ton péremptoire.
Gonzague et Peyrolles se consultaient.
— Tu tiens donc à ton dos ? fit le premier en raillant.
Le bossu salua et répondit :