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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 1 - 1850.djvu/113

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PROLOGUE. 105

nuait, et lorsque Tiennet arriva au bas de la colline en pain de sucre sur laquelle Vitré étage . ses maisons du temps du déluge, un rayon du soleil levant vint frapper d’en bas l'étrange cité, dorant la pointe de ses clochers et les girouettes de ses poivrières.

Vitré, comme on le sait, est une ville-curio- sité, qui aurait un prix fou si elle pouvait tenir dans le magasin d’un marchand d’anti- quailles.

Dans ses rues étroites el marquées au cachet du romantisme le plus pur, on s'attend toujours à trouver des gentilshommes jurant par la mordieu, des moines à cagoule, des varlets la jambe gauche bleue, la jambe droite rouge, et des truands, et des ribauds, et tout l’honnète attirail des bigots de la couleur locale.

Car Vitré, dit la chronique de Laval, une mauvaise langue, s’est endormie un beau soir, vers la fin du moyen âge. Elle a sommeillé trois ou quatre cents ans. Et maintenant, ses bicoques, ses porches, ses hôtels à balcons de fer forgé, ses gentilhommières, ses églises, ses bourgeois, ses grands seigneurs de mille écus

e rente, son peuple, etc., sont tout bonne-

ls : ment des gens et des choses du temps passé,

dimi-

confits dans l'oubli.