Aller au contenu

Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 1 - 1850.djvu/264

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

254 LE JEU DE LA MORT.

— Oh oui!

— Cela est vrai. Tous les secrets qui se cachent dans ce grand château dont les chemi- nées rouges fument là-bas derrière les arbres, je les connais, hormis un seul. le seul que je voudrais savoir. Je ne suis pas sorcier, mon pauvre Yaume. Mais te souviens-tu quand Jean de la Mer laissa tomber son anneau d'or dans l'étang de Brehaim, un jour qu’il était à la pêche ? Pour retrouver l'anneau d’or, on sonda l'étang depuis la Vesvre jusqu’au bondon.. Et que de choses on découvrit! n’est-ce pas? des fers dé charrue, un casque, la chaîne d'argent d’un sénéchal, des pièces de monnaie du temps des huguenots! Mais la bague de Jean Créhu, impossible de la repécher ! C’est mon histoire à moi, mon homme... Ce que je ne cherchais pas, je lai trouvé. ce que je cherche m’échappe et m’échappera peut-être toujours !

Tiennet aurait passé huit jours consécutifs - à expliquer catégoriquement sa situation, que Yaume ne l'aurait peut-être pas bien comprise. Mais à l’aide de cette comparaison, ce fut une affaire faite. ,

Seulement, Yaume ne savait pas ee que cher- chait Tiennet avec tant de passion, sans le pouvoir trouver. |