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III

Berthe l’aveugle.


De longs corridors humides et noirs où le vent s′engouffrait en pleurant, des fenêtres aux châssis tremblants qui battaient, secoués par l'orage ; un mortel silence partout où le bruit de la veillée ne pouvait être entendu…

Malgré sa préoccupation, Olivette avait grand′peur en montant les escaliers du château pour regagner sa chambre.

Un instant, elle eut la pensée de s′arrêter sur le palier et d′attendre M. Fargeau pour lui dire :

— On a surpris notre secret… Je ne veux pas aller au chêne creux de la Mestivière.