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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 1 - 1850.djvu/98

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LE JEU DE LA MORT.

88 LE JEU DE LA MORT.

tout au plus si j'aurai le temps avant que le prêtre vienne... et quand le prêtre sera venu, je ferai mes affaires et non plus les tiennes.… On m'a dit de télever, dans le temps; je t'ai élevé... Tu ne me dois rien, j'étais payé pour ça.

— Mais qui donc est mon père? s’écria Tiennet.

— Je te dis de me laisser parler... Ton père... ma foi, je n’en sais rien. Ta mère... pas davantage... Mais si tu veux aller aux informations, il y a une personne qui pourrait peut-être bien t'en dire plus long.

— Quelle personne?

— Une dame qui demeure à Vitré, rue de la Croix.

— Et qui s'appelle. ?

— Madame Marion.

Le prêtre vint. Toussaint mourut, laissant pour tout héritage quelques dettes chez les cabaretiers de Vesvron. Le moulin appartenait à Jean de la Mer.

Dès le lendemain, Tiennet courut à Vitré.

Rue de la Croix, il trouva bien la maison de madame Marion, mais la maison était vide. Madame Marion ne devait revenir que dans deux mois.