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XIII

LE CAPITAINE DIDIER


Jude demeura un instant comme atterré.

— Mon Dieu ! pensait-il, qu’ont-ils fait de notre petit monsieur ?

Le capitaine était devenu rêveur. Peut-être connaissait-il assez M.  de Vaunoy pour qu’un doute s’élevât dans son esprit touchant le sort de l’héritier de Treml.

— Ma tâche est tracée, reprit Jude ; je la remplirai, monsieur, ajouta-t-il d’une voix que son émotion rendait solennelle ; je vous adjure, par votre titre de gentilhomme, de me prêter votre aide.

Un triste sourire vint à la lèvre du capitaine.

— Gentilhomme ! dit-il.

— Par votre mère !… voulut continuer Jude.

— Ma mère ! dit encore le capitaine. Allons, mon garçon, tu tombes mal. Que viens-tu me parler de titres et