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XII

L’inconnue


C’était évidemment un roman qui entrait ainsi par la petite porte de l’atelier. L’inconnue n’avait rien de la poseuse ordinaire. Sa personne dégageait un parfum de distinction et même d’autorité auquel il était impossible de se méprendre.

Quant à ce mot « inconnue » dont on a beaucoup abusé, nous avons le regret de ne pas pouvoir le retirer, car la dame voilée ne découvrit point son visage, même après le départ des deux modèles.

Ce devait être un roman charmant. La beauté a