Page:Féval - Les Compagnons du trésor, 1872, Tome I.djvu/313

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Il avait conscience de ne pouvoir résister en cas d’attaque.

D’ailleurs, une curiosité intense, irrésistible, il faudrait dire insensée comme les péripéties du drame monstrueux qui l’enveloppait de toutes parts, s’était emparée de lui.

Il ne songeait même pas à saisir le couteau que le colonel avait laissé tomber près de lui.

Son âme était dans ses yeux qui dévoraient les traits odieux et tranquilles du nouveau venu.

Il retenait son souffle pour entendre la première parole du mortel dialogue que le parricide d’autrefois, et le parricide d’aujourd’hui allaient engager, l’un avant de frapper, l’autre avant de tomber.