Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/53

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— Vous ignorez donc tout ! reprit Tyrrel.

— Non, répondit-elle ; je sais vivre.

Puis, s’animant soudain, elle ajouta d’une voix vibrante :

— Mon père était bien riche avant d’être pendu !… J’ai appris à me parer, à chanter, à danser, à parler les langues du continent…

— Vrai, Susannah ; dis-tu vrai ? interrompit Tyrrel.

— Je vais mourir, répliqua froidement la jeune fille.

La lueur égarée de quelque lampe allumée dans une maison voisine vint éclairer vaguement le visage des deux acteurs de cette