Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/54

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scène. Les traits exquis de Susannah avaient repris leur morne immobilité ; l’œil de Tyrrel, au contraire, brillait d’un éclat étrange.

— Et si on te rendait la vie que tu menais chez ton père, enfant ? demanda-t-il.

— Ma vie ! ma vie ! murmura la belle fille ; — ma vie d’autrefois !

— Je te la rendrai, te dis-je.

Elle sembla hésiter un instant, puis, se dégageant par un brusque mouvement, elle franchit la distance qui la séparait du fleuve en disant :

— Il y en a tant déjà qui m’ont parlé ainsi !…