Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Comme elles vont être contentes, les pauvres chères demoiselles, osa dire l’hôtesse, qui ajouta en se tournant vers son mari : — veux-tu bien lâcher la poulie, misérable !

Mais l’aubergiste restait frappé de stupeur. C’était à coup sûr un coquin désespéré ; mais il était fort loin d’être à la hauteur de sa femme, et la présence de ce père auprès de ses deux filles sacrifiées, le glaçait d’horreur et de crainte à la fois.

Le laird, cependant, était arrivé au milieu de la chambre et mistress Gruff le séparait seule de sa fille, suspendue au dessus de la trappe béante.

L’hôtesse était une femme de tête. En face de la crise imminente qui se préparait, elle