Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/88

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avait repris tout son sang-froid. D’un coup d’œil, elle toisa la situation. Sans plus tenir compte de son mari, sur l’appui duquel il ne fallait point faire fonds, elle calcula jusqu’à quel point il était prudent de jouer avec la préoccupation chronique du laird ; elle fit la part de l’audace et la part de la prudence ; bref, elle combina un de ces plans rapides, dont le mérite est dans leur simplicité vulgaire, qui servent tantôt à une jeune femme pour mettre son mari dans la position déplorable mentionnée par le psalmiste (oculos habent et non videbunt), tantôt à un diplomate pour escamoter une province, tantôt à notre Wellington pour gagner une bataille.

La chambre était éclairée par une seule