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son long sur le tapis et ramena la tête de Rio-Santo sur son sein.
Lovely se coucha aux pieds de son maître, l’œil humide, et mit son museau dans les longues soies du tapis.
Bembo était accablé : la conviction s’était faite en lui, malgré lui, et il se savait maintenant auprès d’un cadavre. Bembo avait le cœur jeune et chaud ; sa faible volonté, complètement inféodée à la volonté supérieure du marquis, n’avait point de ces regimbements de vassal, qui protestent à tâtons contre le maître et poussent aveuglément à la révolte. Il aimait le marquis ; il avait foi en lui. Son dévoûment, irréfléchi, peut-être, était ardent et entier. Il admirait, il respectait sans me-