Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/356

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vinrent à ses yeux ; puis encore des sanglots éclatèrent, tandis qu’elle tombait, terrifiée, sur ses deux genoux, en disant :

— Je vous en prie !… je vous en prie, ayez pitié de moi !

Bembo tressaillit à cet appel qui vint changer le caractère de son émotion. Il eut pitié en effet, il eut cette douce et tendre pitié qui est l’un des déguisements de l’amour, et qui peut mettre par surprise, des larmes dans les yeux d’un homme.

— Je la rendrai à son Stephen, pensa-t-il en sentant son cœur s’amollir jusqu’à la faiblesse ; — je lui dirai de la faire bien heureuse… L’aimera-t-il comme je l’aime ?