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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/145

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— Il a pu changer, interrompit Fergus.

— Tant mieux !… mais gardez tout cela pour vous, O’Breane, et usez de moi comme si vous n’aviez rien à m’apprendre.

— Merci, dit Fergus avec distraction.

Il regardait les côtes d’Angleterre, et son œil s’allumait insensiblement, jusqu’à devenir bientôt brûlant de haine et de menace.

— J’y viendrai !… murmura-t-il ; — je mettrai quelque jour le pied sur ton sol maudit !… mais pas avant de l’avoir entourée d’ennemis et de pièges… J’ouvrirai patiemment la tranchée avant de donner l’assaut… mais que c’est long, mon Dieu ! et qu’il me tarde !…