Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/21

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rabaissait à ses propres yeux au rang d’un bandit vulgaire.

Mais son idée fixe avait déjà deux ans d’âge, et ce n’était pas une minute de dégoût qui pouvait le faire fléchir. Il se raidit bientôt et sa volonté se redressa indomptable et forte comme toujours.

Les quatre condamnés avaient remarqué son émotion, et chacun d’eux était à cent lieues d’en deviner les motifs.

— Ah ! ah ! dit le roi Lear. Ce beau garçon veut être notre chef !

— Quels sont ses droits ? ajouta Waterfield avec un farouche mouvement d’envie.

— J’aurais cru, fit observer Smith en saluant