Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gnons, brisés par la fatigue de huit nuits, avaient tant besoin de repos !

— Je ne dirai pas à Clary que je l’ai pris pour un ange, murmura-t-elle en rougissant légèrement ; — Clary me raillerait… Oh ! je ne le dirai pas non plus à Stephen ! ajouta-t-elle vivement, — Je ne sais… J’ai peur de me retrouver face à face avec lui… Son regard a des feux qui sont doux, mais qui blessent… Stephen ne sait pas regarder ainsi…

Son bras s’affaissa doucement, et sa tête toucha le coussin, tandis qu’elle balbutiait encore :

— Non !… non ! je ne dirai pas que je l’ai pris pour un ange…