Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/21

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Le coussin se creusa, faisant un cadre de velours au pur et blanc ovale du visage de l’enfant endormie.

Bembo attendit quelques minutes. Anna ne parlait plus. — On n’entendait que sa respiration égale et douce.

L’aube commençait à dessiner au dehors le grêle feuillage des plantes exotiques qui croissaient sur la terrasse.

Bembo se leva enfin et traversa la chambre sans bruit.

Il était pâle, mais son front rayonnait une joie recueillie. Il s’arrêta au pied du lit de repos et joignit ses mains avec adoration. —