Page:Fadette - Les contes de la lune, 1932.djvu/57

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Soucieuses, elles finirent par réunir le grand conseil :

— Nous sommes encore puissantes. Unissons nos volontés pour commander au Vent Glacial de disparaître pour toujours de notre voisinage, proposa la plus brave.

Aussitôt dit, aussitôt fait, et comme leur pouvoir était réel, le Vent, furieux et hurlant de rage, fut forcé de s’éloigner en tourbillonnant. En rasant les murs, il attrapa en passant les écharpes légères et s’enfuit en les semant dans l’espace.

Les fées avaient vaincu leur ennemi, mais il leur avait dérobé leurs ailes !

Elles gémissaient, désolées, tombées sur les gazons fleuris… elles étaient si désespérées qu’elles songeaient à se laisser mourir.

Mais chez une fée jeune et jolie, ces tentations de suicide ne durent pas !

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