Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/203

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que portait aussi la sœur de Vâsouki. » 1667-1668.

À ces mots, le vertueux Çâaunaka sourit ; il salua Ougraçravas et dit : « Parfaitement expliqué ! 1659.

» J’ai entendu comment ce nom lui fut donné et tout ce qui a précédé, ajouta le fils de Çâaunaka ; je voudrai ; savoir maintenant de quelle manière est né Astika. » À ces paroles de l’anachorète, Soûtide répondit avec cette narration conforme aux Çâstras. 1660.

« Vâsouki, reprit le Soûtide, ayant informé de ces choses tous les serpents, mit le plus grand soin à élever sa sœur en vue du rishi Djaratkârou. 1661.

Un long espace de temps s’était écoulé, et le religieux mendiant aux vœux inébranlables, le sage, qui trouvait son plaisir dans la pénitence, ne désirait pas encore une épouse. 1662.

Voué à la continence, enchaîné aux mortifications, adonné aux lectures du Véda, victorieux des sens, il parcourut toute la terre, et le cœur du magnanime ne désirait pas encore une épouse. 1663.

Ensuite, dans certain autre temps arrivé, pieux brahme, il y eut un roi, nommé Parîkshit, issu de la race des Kourouides. 1664.

Dans la guerre, il était, comme Pânduu aux longs bras, le plus vaillant de ceux, qui portent l’arc ; dans la paix, il se livrait à la chasse, comme jadis son bisaïeul. 1065.

Le puissant monarque allait çà et là, tuant les gazelles, les sangliers, les hyènes, les buffles et les autres bêtes sauvages de toutes les espèces. 1666.

Un jour que, d’une flèche aux nœuds droits, il avait blessé une antilope, il se mit à suivre ses traces, sans quitter l’arc, dans une épaisse forêt. 1667.