Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/142

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inimitié, ce formidable et robuste guerrier se montre, désirant obtenir la victoire. 2,203.

» Voici le plus vertueux des hommes vertueux, Youdhishthira-Dharmarâdja ; conquérant des cités hostiles, il présente un front ardu aux ennemis. 2,204.

» Nakoula et Sahadéva, ces deux frères de tout sang, ces tigres des hommes, se tiennent, invincibles au combat, comme les deux Açwins. 2,205.

» Ces cinq Draâupadéyains, tels que cinq montagnes, tous égaux avec Arjouna dans la bataille et désireux de combattre, se présentent de pied ferme. 2,206.

» Ces vainqueurs par la vérité, fils de Droupada, ces héros, sous la conduite de Dhrishtadyoumna, se montrent, gonflés d’orgueil, remplis d’une force supérieure. 2,207.

» Devant lui s’avance, aspirant au combat, semblable à la mort en courroux, aussi intolérable qu’Indra, ce fameux Sâtyaki, le meilleur des Sâttwatides. » 2,208.

Tandis que ces deux lions des hommesVentretenaient ainsi, l’une et l’autre armée en vinrent vivement aux mains, comme le Gange et l’Yamounâ. 2,209.

« Les nombreuses armées ayant croisé l’épée de cette manière, s’enquit Dhritarâshtra, comment le Prithide attaqua-t-il les conjurés, Sandjaya, et Karna les Pândouides ?

» Raconte-moi ce combat avec étendue, car tu es un habile narrateur ; et je ne suis pas rassasié encore de la valeur des héros dans la bataille. » 2,210-2,211.

Après qu’il eut méprisé, reprit Sandjaya, cette grande armée des ennemis rangée devant lui, Arjouna établit son ordre de bataille pour résister à la mauvaise politique de ton fils. 2,212.

Dhrishtadyoumna répandait sa brillante lumière sur