plus belle de toutes les femmes, qui doit conduire les kshatryas à la mort ! 6401-6402.
» Cette princesse à la jolie taille fera au temps fixé la chose des Dieux : un grand danger doit naître à cause d’elle pour les enfants de Kourou ! » 6403.
À ces paroles, tous les Pântchâlains de crier, tels que des multitudes de lions : la terre ne put supporter l’ivresse de ces hommes remplis de joie. 6404.
La bru de Prishata, qui n’avait pas de fils, s’approcha vers Yâdja et lui dit : «Que ces deux enfants ne connaissent pas d’autre mère que moi ! » 6405.
« Qu’il en soit ainsi ! » répondit Yâdja, désirant faire une chose agréable au monarque. Ensuite ces brahmes, l’âme satisfaite, d’imposer un nom à chaque nouveau-né :
« À cause de sa hardiesse[1], dirent-ils, à cause de son extrême audace, à cause de son éclat[2], à cause de sa naissance au milieu des flammes, que ce noble fils de Droupada soit appelé Dhrishtadyoumna. 6406.
Le nom de Krishnâ fut donné à la jeune fille, parce qu’elle était noire[3] de couleur. C’est ainsi que dans un grand sacrifice naquit à Droupada ce couple d’enfants.
L’auguste Drona lui-même, ayant conduit en son palais à Pântchâli ce Dhrishtadyoumna, eut la générosité de lui enseigner la science des armes : 6407-6408.
« Car il est impossible d’échapper au Destin, qui ne peut manquer d’arriver, » pensait le brahme à la haute sagesse. Il n’agissait ainsi que pour sauver sa gloire. 6409.
Vaîçampâyana dit :