là ce qui est un malheur, et non la mort dans les combats ! 1279.
» Si la mort doit nécessairement payer nos combats, sans hésiter, sans tourner le dos, tant mieux ! nous aurons comme récompense les mondes purs dans l’autre vie. 1280.
» Au contraire, nous obtiendrons toute la terre, éminent Bharatide, comme le prix de leur mort, et ce sera pour nous la plus belle couronne ! 1281.
» Voilà ce que nous avons à faire de toutes nos forces, si nous voulons accomplir nos devoirs, remporter une vaste renommée et résister à nos ennemis. 1282.
» Le cachet de la guerre offrant à tous les yeux que nous combattons pour nous-mêmes, et que des étrangers nous ont ravi le royaume, il y aura éloge et non blâme !
» Mais quand le devoir, ô toi, qui es le devoir de ta famille, est pour la vexation des amis et de soi-même, auquel il fait abandonner entièrement l’homme, qui est continuellement dans la vertu, comme s’il était sans vertu, et mon père, l’utile et le juste, de même qu’après cette vie le plaisir et la peine, c’est là vraiment, sire, ce qui est un malheur ! 1283-1284-1285.
» Tel, qui, sous le joug de l’infortune, pratique le devoir pour le devoir, n’est pas un homme instruit et ne connaît pas le sens du devoir, comme l’aveugle ne connaît pas la lumière du soleil. 1286.
» Quiconque tourne l’utile même à son intérêt seul, ne sait pas ce que c’est que l’utile : il faut envoyer un tel homme garder les vaches, ainsi que le serviteur dans la forêt. 1287.
» Quiconque est travaillé par un désir excessif du bien,