l’éléphant, le lion, le sanglier, le tigre, emblème varié de chacun d’eux.
Parmi ces splendides guerriers, nous remarquons, à l’étrangeté du costume, ces soldats de pied entièrement couverts d’épines, en guise d’armures. Mais qu’étaient donc ces instruments de musique militaire, appelés des tonnerres et des scies ?
Comment se servait-on de ces arcs, qui lançaient des traits en faisceaux, des flèches associées, des dards, qui partaient ensemble, comme un vol d’oiseaux, en troupe de cinq, de dix, de vingt-cinq, de cinquante, de soixante, de soixante-treize ou dix-sept, de quatre-vingt, de cent et même de cinq cents à la fois ?
Qu’était-ce que ces armes à feu, rudimentaires, sans doute, qu’on nommait des bhouçoundîs.
Qu’était-ce que ces çataghnîs ou tueusses de cent hommes ? Était-ce une sorte d’essai primitif du canon européen ?
Difficiles questions, qui exerceront bientôt l’érudition des savants de notre continent, lorsque l’histoire et la littérature sanscrite seront parvenues à toute l’extension de culture, où sont arrivées depuis long-temps les histoires et les littératures de la Grèce et de l’Italie.
Parc du collège de Juilly, 29 juin 1867.