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funérailles.

avec les piquants du porc-épic peints de diverses couleurs. Ils ont un manteau de peau de bison qui est attaché sur les deux épaules et retombe librement en arrière. Un carquois rempli de flèches est pendu sur leur dos et ils surmontent leur coiffure d’une couronne de plumes éclatantes. Ils préfèrent surtout les plumes du cygne ; quant à celles de l’aigle noir, les chefs les plus renommés ont seuls le droit d’en faire leur parure, cet animal étant considéré parmi les Peaux-Rouges comme un oiseau sacré.

L’Indien qui a tué un ennemi de sa propre main peut attacher une queue de renard ou de loup aux talons de ses mocassins.

Quant à celui qui a tué un ours gris, il a le droit de porter les griffes de cet animal en collier. C’est la décoration la plus honorable pour un chasseur et elle lui donne le privilège de faire parti du conseil de la tribu.

Au camp comme au village chacun se préparait.

La toilette d’un Indien est une opération qui demande beaucoup de soin et de travail, car souvent il se peint de la tête aux pieds, et la combinaison des lignes, des emblèmes de toute nature et des couleurs dont il se pare demande une grande adresse.