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GÉOGRAPHIE. PRODUCTIONS

soun (eau tortueuse), traverse la chaîne septentrionale, suit les monts Bayan-Kara dans le versant méridional, descend ensuite vers le sud, puis, tournant à l’est, devient le Yang-tse-kiang, le « fleuve Bleu » de la Chine. C’est le seul fleuve important qui vienne du plateau tibétain. Après lui, nous trouvons le Lan-tsan, formé de la réunion du Dza et de l’Om, qui devient le Mé-kong, fleuve du Cambodge ; puis le Na qui devient le Salwen de la Birmanie.

À ces trois fleuves, dont deux sont indo-chinois et un chinois, nous pouvons ajouter le Hoang-ho, ou « fleuve Jaune » de la Chine, qui prend sa source sur le versant nord des monts Bayan-Kara, dans une région où l’élément mongol prédomine, mais qu’on peut considérer comme l’extrémité nord-est du Tibet.

Fleuves occidentaux. — Passons à l’ouest : le grand fleuve du Pendjab, l’Indus et son principal affluent, le Satledge, prennent tous les deux leur source en territoire tibétain.

Fleuves méridionaux. — Si le Gange et la Djemnah ne viennent pas, à proprement parler, du Tibet, ils naissent sur la frontière et dans des régions habitées par des races tibétaines ou affiliées aux Tibétains. Nous en dirons autant de la Tista et des autres affluents du Brahmapoutre. Ce dernier nom soulève un problème géographique.