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Page:Ferny - Chansons de la roulotte, 1900.djvu/182

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Du « Figaro » (25 nov. 1898) :

Au Vaudeville, le grand-duc et la grande-duchesse (sic) de Leuchtenberg[1] ont assisté hier à la représentation du Calice…, etc.

Du même (même jour) :

Les loges et les fauteuils font prime en ce moment à la Scala, beaucoup de personnes tenant à venir une fois encore applaudir Yvette Guilbert avant la tournée qu’elle est à la veille d’entreprendre, tel le grand-duc Alexis qui, hier…, etc.

Du « Journal » (27 nov. 1898) :

L. L. A. A. I. I. le grand-duc Vladimir, la grande-duchesse et les grands-ducs de Russie assistaient pour la seconde fois vendredi dernier à la représentation du Carillon.

Du « Figaro » (12 déc. 1898) :

Les grands-ducs de Russie assistaient hier à Kosaks au théâtre de la République.

De la « Libre Parole » (10 déc. 1898) :

Il va de soi que les grands-ducs n’ont eu garde d’oublier la Roulotte en leur tournée montmartroise. Il faut croire qu’ils y ont pris un vif plaisir, car on les a vus chez Charton par deux fois dans une même semaine. L’exquise divette Miriam Manuel a eu l’honneur de recevoir leurs impériales félicitations, ainsi, d’ailleurs, que Jacques Ferny, de la malice de qui nos illustres hôtes attendent[2] une attention personnelle. Etc…, etc…

  1. On ignorait jusqu’à cette date que le duc de Leuchtenberg fut grand. C’est probablement un grand-duc adjoint. Les grands-ducs servant beaucoup et ayant beaucoup de frottement, il est prudent d’en avoir toujours sous la main quelques-uns de rechange qu’on substitue aux titulaires lorsqu’ils sont crevés.
  2. Il y a des gens qui ont un culot énorme.