Page:Ferrand - Fables et légendes du Japon, 1903.djvu/59

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encore le masseur de profession, aveugle et grave : de la main droite, il tient un long bâton, dont il se sert pour assurer sa démarche incertaine, et de la main gauche, un petit sifflet, qu’à intervalles réguliers il porte à la bouche pour en tirer ce son particulier, semblable au cri de la chouette, qui le fait reconnaître partout.

De chaque côté de la rue sont alignés les petits magasins, coquets et gracieux, brillamment éclairés, les uns par des lampes à pétrole, les autres à la lumière électrique. Largement ouverts à tous les regards, ils exposent sans aucun mystère leurs mar-