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rien ! Voyez Annibal ! Allons ! allons ! n’y pensons plus ! hum ! hum !… C’est fait !… Ottokar je te recouvre !… Je t’ai recouvré ! Assez lanterné ! Je cours chez le pacha ! (Rumeurs au dehors.) Mais ces rumeurs !… ces cris !… cette garde !… C’est Soliman !… Soliman lui-même.
LE CHŒUR, entrant.
- Peuple, prosternez-vous !
- Marocains à genoux !
- Et qu’un cri d’allégresse,
- Saluant Sa Hautesse,
- Acclame chaudement
- Le pacha Soliman !
Entre Soliman.
OTTOKAR.
- Sa Hautesse chez moi !… l’héritier du Prophète !
SOLIMAN.
- Eh ! oui, c’est moi, ton souverain,
- Je viens à la bonne franquette,
- Ma vieille, te serrer la main !
COUPLETS.
I
- Eh ! oui ! je suis le grand, le seul, l’unique,
- Le vrai pacha superbe et bon garçon !
- Mais exiger la marque de fabrique,
- Et se garer de la contrefaçon !
- En avant la musique !
- C’est pas du faux, c’est pas du zinc,
- Jarret d’acier et cœur de bronze,
- Digne héritier de Mamhoud onze,
- Je suis le pacha Soliman vingt-cinq !
LE CHŒUR.
- Il est le pacha Soliman vingt-cinq !
SOLIMAN.
II
- Solidité, confortable, élégance,
- Comme l’amour c’est de toutes saisons !
- Ça peut partout braver la concurrence,