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Page:Feydeau - Gibier de potence, 1885.djvu/25

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rapluie laissé par Lemercier.) Tiens, son parapluie. Il peut nous renseigner, nous donner quelque indice ! On ne sait pas ! (Prenant le parapluie.) Venez voir, mon ami !

Taupinier, ouvrant le parapluie.

Mon Dieu, il n’a rien de particulier.


Scène X

PÉPITA, TAUPINIER, LEMERCIER.
Lemercier.

Pardon, madame, si je…

Taupinier, Pépita, ils se rapprochent instinctivement l’un de l’autre.

Lui…

Lemercier, les voyant tous deux sous le parapluie.

Tiens ! elle a mon parapluie ! Il pleut donc ici ?

Pépita, très émue.

Oui, vous voyez, nous nous promenions et comme il fait très mauvais temps depuis un mois…

Taupinier.

Il est prudent de prendre son parapluie.

Lemercier.

Son parapluie ! comme vous dites ! Aussi est-ce lui que je viens chercher.

Pépita, interceptant le parapluie au moment où Taupinier le tend à Lemercier.

C’est bien aimable à vous, mais nous ne vous laisserons pas partir par cet affreux temps. Veuillez donc, je vous prie, prendre la peine de vous asseoir.

Lemercier.

J’allais vous le dire.

Il prend un siège au fond et l’apporte au milieu de la scène, puis s’assied.