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Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/27

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Francine, entre la cheminée et la table.

C’est moi, croyez bien…

Hubertin.

Si je ne me trompe, madame, il me semble que ce n’est pas la première fois…

Francine.

Vraiment, monsieur ?

Hubertin.

Oui, plus je vous regarde et plus je… Est-ce que vous ne connaissez pas quelqu’un dans ma maison ?

Francine, souriante.

Mon Dieu, monsieur, c’est que j’ignore où vous demeurez.

Hubertin.

21, rue du Colisée.

Francine, vivement.

Non !… non, non !… Vous faites erreur, monsieur.

Hubertin.

Ah ?

Chanal, bien naïvement.

Oui, oui, vous faites erreur, nous ne connaissons personne.

Hubertin.

Ah ? ah ?… Pardon ! Erreur n’est pas compte.

Francine.

… n’est pas compte ; oui, oui.

Elle remonte, puis, traversant la scène par le fond, va par la suite s’asseoir sur le petit canapé contre le piano.