Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/318

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Coustouillu, toujours sur le même ton.

Tiens, Chanal !… Ah ! bien !… un revenant alors !

Il va lui serrer la main.
Chanal, ahuri, et sur le même ton que Massenay.

Tu parles !

Coustouillu, allant à Francine qui, ayant fait le tour du piano pendant ce qui précède, est redescendue peu à peu à l’angle droit du piano et du canapé. Quant à vous, madame, je vous gardais pour la bonne bouche : la dernière !… Vous allez bien depuis hier ?

Francine, bas et vivement.

Mais faites donc attention, voyons ! vous ne bafouillez plus !…

Coustouillu, bas et vivement.

Ah ! oui ! (Haut et essayant maladroitement de bafouiller.) Hein ? euh ! je… je… parce que le le…

Massenay, qui ne s’y trompe pas, gouailleur.

Oui, oui, oui !

Coustouillu.

Alors, mon cher, euh… !

Massenay, lui soufflant, moqueur.

… Massenay !

Coustouillu, sur le même ton.

Massenay… oui, euh !…

Massenay.

Et puis, je ne sais pas pourquoi tu te remets à bafouiller ? tout à l’heure, quand tu es entré, il semblait que tu étais guéri.