Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/89

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Chanal.

Assez ! assez !

Le phonographe.

(V. de M.) Et puis, en amour comme en amour.

Chanal, dans sa rage, envoyant son mouchoir dans le pavillon du phonographe pour le faire taire.

Mais assez, nom de Dieu.

Le phonographe, étouffé par le mouchoir.

Je t’adore !

Chanal, arrêtant le mouvement d’un geste rageur.

Ah ! l’infâme ! (Se précipitant vers la porte de gauche et appelant.) Francine !… Francine !… (Descendant entre le piano et le mur.) Elle ne répondra pas, la criminelle !… la récidiviste… ! (Remontant après avoir fait le tour du piano.) Étienne !… Étienne !… Eh ! bien, Étienne !

Étienne, accourant.

Monsieur ?

Chanal, sur le pas de la porte du fond, ne tenant plus en place.

Madame ? Où est madame ?

Étienne, avec calme.

Madame vient de sortir, Monsieur.

Chanal, le faisant pirouetter et le poussant dehors.

Bon, c’est bien, allez-vous-en ! (Étienne disparaît, littéralement escamoté. — Chanal très agité, arpentant la scène, descend à droite.) Parbleu, partie ! Elle ne tenait plus en place ! (Arrivé à droite, gagnant la gauche.) Elle avait