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Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/119

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Planturel. — Comment ça ?

Ursule. — Après le retour de M. Jambart, n’est-ce pas ? quand il a trouvé sa femme mariée à M. Barillon.

Planturel. — Il a voulu tout tuer !…

Ursule. — Oui ! Eh ! bien, il n’a rien tué du tout ! Seulement, comme ils se trouvaient tous les deux également les maris de Mme Jambart, ils ont pris le parti, jusqu’à ce que le second mariage fût cassé, d’attendre tous les trois ensemble.

Planturel. — Tous les trois ensemble ?

Ursule. — Ça vous paraît drôle, hein ?… Ils ont trouvé plus sage et plus commode d’entrer en conciliation.

Planturel. — Alors, c’est un mariage en société ?

Ursule. — Voilà ! Seulement, ils ont posé des conditions.

Planturel. — C’est ça !… Ils ont fait des statuts !

Ursule, qui ne comprend pas. — Des statues ? oh ! non, monsieur, ils ne savent pas.

Planturel, passant au n° 2. — Oui, vous avez raison. (À part.) Faites donc de l’esprit !… des perles aux…

Ursule. — Monsieur ?…